mardi 9 octobre 2018

A la base, intox et mensonges : « les guerres humanitaires ».



Depuis dix ans au Moyen Orient, à la suite de la guerre d’Irak de Bush, la coalition guerrière américaine imposée par l'Élysée à la France, n'a pas seulement d'épouvantables conséquences pour les peuples avec l'exil massif de réfugiés. L'autre conséquence, la spirale attentats/lois liberticides gangrène, corrompt la démocratie dans notre pays, comme ailleurs.
Le livre récent de Rony Brauman (1) mérite l'intérêt de tous les démocrates. L'ancien président de Médecins sans frontières jette une lumière crue sur « notre guerre d'Irak à nous », la Libye, où le chaos créé par l'attaque franco-britannique a déclenché d'autres violences en Afrique... et d'autres guerres françaises. Rony Brauman démontre  que le bombardement de manifestants à Tripoli le 21 février 2011, qui devint le prétexte « humanitaire » de la coalition franco-anglo-américaine pour attaquer la Libye…n'a jamais existé. Il est aussi fictif que les armes de destruction massive prêtées à Saddam Hussein par les menteurs Bush et Blair en 2003, pour une guerre de 500 000 morts.

(1) Rony Brauman : « Guerres humanitaires ? Mensonges et intox ». Editions Textuel. Janvier 2018


Mais si le Congrès américain a reconnu ce mensonge pour la Libye, si le Parlement britannique a depuis condamné, et Blair pour l'Irak et Cameron pour la Libye, la plus grande servilité politique accompagne en France les trucages de l'Élysée. Et pour cause : PS, verts, UMP ont en 2011 approuvé ensemble les bombardements de Sarkozy; or, les débris de ces 3 partis accompagnés de « fringants lascars ambitieux »  composent le parti agrégat de Macron.  
Rony Brauman montre que les « guerres Humanitaires » camouflent en croisade du Bien contre le Mal, les intérêts « inavouables » des grandes puissances.    


L’action de notre gouvernement contre l’immigration.

 Le 23 mars, on apprend la mort dans un hôpital de Turin d'une migrante de 31 ans, malade et enceinte qui avait été expulsée de France vers l'Italie quelques jours plus tôt et avait été prise en charge par des bénévoles de Rainbow Africa dans leurs locaux de la gare de Bardonecchia, en Italie près de la frontière française.

Le 30 mars, dans un TGV Paris-Milan, des douaniers français contrôlent un homme, soudanais, détenteur d'une carte de résident en Italie, et le soupçonnent de trafic de drogue. Ils décident de procéder à un test urinaire. En gare de Bardonecchia, les douaniers entrent dans les locaux de I'ONG Rainbow Africa, armés et équipés de tasers, pour accéder aux toilettes, comme en terrain conquis. La presse et les responsables Italiens hurlent à l'atteinte à la souveraineté de l'Italie. Il faut dire que les autorités françaises multiplient les actions répressives à la frontière. Les associations tant italiennes que françaises dénoncent l'acharnement des  autorités françaises dans leur véritable chasse aux migrants.
Un responsable d'ONG indique : « Ces dernières semaines quand la police française reconduisait dans les montagnes environnantes, par -15°C des migrants affamés vers l'Italie, on franchissait les limites de l'inhumain ».