Là, Macron-Castaner montrent tout leur savoir faire dans
l’utilisation des « forces du désordre ». On nous pose toujours la
question « combien coûtent les dégâts d’une manifestation ? »
mais jamais « combien coûtent les démonstrations des « forces du
désordre », en réalité de la féroce répression et ses provocatrices
démonstrations ? ». Un sommet en soi disant République. Et la liberté
de manifester, parlons-en, interdite dans les faits ! Une centaine de
médecins condamnent le « fichage » de « gilets jaunes »
dans les hôpitaux. Là c’est même la liberté tout court qui est attaquée.
« Je déplore que onze de nos concitoyens français aient
perdu la vie durant cette crise (...). Je note qu'ils ont bien souvent perdu la
vie en raison de la bêtise humaine mais qu'aucun d'entre eux n'a été la victime
des forces de l'ordre », a répondu le chef de l'Etat au cours d'une
conférence de presse avec son homologue Abdel Fattah al-Sissi, lors de sa
visite en Egypte. Pas avare de mensonges, mais nous y viendrons.
Le 14/02/2019, le Parlement européen condamne l'usage
disproportionné de la force dans les manifestations en France.
Après la mise en cause par l’Organisation des Nations unies
(ONU) pour son « usage violent et excessif de la force » face au
mouvement des « gilets jaunes », la France a fait parvenir sa réponse
à l’institution le 11 avril, via sa mission permanente à Genève. Selon
« Le Monde », qui s’est procuré la réponse française aux accusations
du Haut-commissariat aux Droits de l’homme, Paris y justifie l’usage d’armes de
force intermédiaire et insiste sur les conditions « particulièrement
difficiles » du maintien de l’ordre.
Mais voyons ! Ce ne sont pas les « forces du
désordre » qui attaquent les premières : ils sont attaqués ! Il
suffit de participer à une manifestation pour constater l’inverse. Et pour que
le Parlement européen et l’Organisation des Nations unies réagissent il faut
que le nombre de blessés graves et le matériel utilisé ne soit pas vraiment
conformes à ce qu’on peut espérer dans une démocratie !
La derniére image nous montre un mouvement interdit, mais utilisé, la preuve, appelée La Nasse
La derniére image nous montre un mouvement interdit, mais utilisé, la preuve, appelée La Nasse