mercredi 22 mai 2019

La répression des manifestations.



Là, Macron-Castaner montrent tout leur savoir faire dans l’utilisation des « forces du désordre ». On nous pose toujours la question « combien coûtent les dégâts d’une manifestation ? » mais jamais « combien coûtent les démonstrations des « forces du désordre », en réalité de la féroce répression et ses provocatrices démonstrations ? ». Un sommet en soi disant République. Et la liberté de manifester, parlons-en, interdite dans les faits ! Une centaine de médecins condamnent le « fichage » de « gilets jaunes » dans les hôpitaux. Là c’est même la liberté tout court qui est attaquée.
« Je déplore que onze de nos concitoyens français aient perdu la vie durant cette crise (...). Je note qu'ils ont bien souvent perdu la vie en raison de la bêtise humaine mais qu'aucun d'entre eux n'a été la victime des forces de l'ordre », a répondu le chef de l'Etat au cours d'une conférence de presse avec son homologue Abdel Fattah al-Sissi, lors de sa visite en Egypte. Pas avare de mensonges, mais nous y viendrons.
Le 14/02/2019, le Parlement européen condamne l'usage disproportionné de la force dans les manifestations en France. 
Après la mise en cause par l’Organisation des Nations unies (ONU) pour son « usage violent et excessif de la force » face au mouvement des « gilets jaunes », la France a fait parvenir sa réponse à l’institution le 11 avril, via sa mission permanente à Genève. Selon « Le Monde », qui s’est procuré la réponse française aux accusations du Haut-commissariat aux Droits de l’homme, Paris y justifie l’usage d’armes de force intermédiaire et insiste sur les conditions « particulièrement difficiles » du maintien de l’ordre.
Mais voyons ! Ce ne sont pas les « forces du désordre » qui attaquent les premières : ils sont attaqués ! Il suffit de participer à une manifestation pour constater l’inverse. Et pour que le Parlement européen et l’Organisation des Nations unies réagissent il faut que le nombre de blessés graves et le matériel utilisé ne soit pas vraiment conformes à ce qu’on peut espérer dans une démocratie !



 La derniére image nous montre un mouvement interdit, mais utilisé, la preuve, appelée La Nasse