lundi 2 octobre 2017

Revue de presse…



La lecture du journal les Echos, le quotidien de l’Economie, est fort intéressante pour connaître les opinions de la classe dominante. Suivons quelques titres relevés dans le quotidien ces derniers mois.

Le 19 juin 2017, selon Jean Marc Vittori / Editorialiste :
La prochaine crise financière, inévitable et imprévisible.
Sous-titre : Le monde n'a pas connu de crise financière depuis cinq ans. Inutile d'espérer pour autant que nous ayons appris de nos erreurs. Les crises financières viennent de notre refus d'envisager des risques pourtant bien réels.
Rien à rajouter ! A chaque « crise » ils nous en rajoutent assez.

Le 12 juillet : les Echos :
Les ménages les plus riches, grands gagnants des réformes annoncées par l'exécutif.

Le 15 juillet : les Echos :
L'Allemagne a engrangé plus d'un milliard de profits sur la Grèce.

Le 25 juillet :
L'inquiétant recul du quotient intellectuel.
Sous-titre : Un nombre croissant d'études montrent un recul généralisé du QI moyen dans le monde occidental....
Quand je constate que les inégalités grimpent à grande vitesse, je pense qu’il y a certainement du vrai.
Renseignement pris ces études concernent les jeunes de nos démocraties « avancés ». Tiens ! Je croyais que l’on réformait en permanence l’école pour la rendre meilleure ! Nos gouvernants ne nous leurrerait-ils pas ?

Le 3 août : Ce que Neymar pourrait rapporter aux caisses de l'État. Franceinfo
Le 5 août : Selon Jérôme Commerçon / Avocat associé au cabinet Scotto & Associés sur les Echos :
En France, Neymar bénéficiera d'une fiscalité très avantageuse.
Sous-titre : Exonération d'impôts sur le revenu, pas d'ISF pendant cinq ans... Le régime fiscal applicable aux impatriés offrira de nombreux avantages à Neymar, nouvelle recrue du PSG.

Le 15 août : Le Monde.fr avec AFP |annonce :
Le bilan des enfants morts dans un hôpital public indien s’alourdit.
Vingt-cinq enfants ont perdu la vie durant le week-end, ce qui porte à 85 le nombre total des morts à l’hôpital public de Gorakhpur, dans l’Uttar Pradesh. D’après les médias indiens, ils ont succombé en raison d’une pénurie de bonbonnes d’oxygène dans les services pédiatriques de l’établissement. Selon eux, la société fournissant ces dernières aurait mis fin à ses services, apparemment en raison du non-paiement de factures se chiffrant à plusieurs millions de roupies, certaines remontant à novembre.
Un fait divers. Le BJP, religieux hindous qui dirigent le pays, oublie de financer les hôpitaux mais fera quelques prières.

Le 5 septembre : Charles Thomas / co-fondateur et dirigeant de l’entreprise Comet sur le Echos
Les travailleurs indépendants sont l’avenir des grands groupes.
Un autre titre le même jour :
Un plan sur-mesure pour simplifier la vie des indépendants. 
Ils bénéficieront de gains de pouvoir d'achat en 2018 puis en 2019....
Soyez vous-même votre patron, c’est l’avenir du capitalisme décadent.

Le 9 septembre : Le Figaro signale :
Réformes : Macron  ne veut rien céder «aux fainéants, aux cyniques et aux extrêmes».
C’est Macron s’engageant dans le dialogue social. Rajoutant « la démocratie, ça n’est pas la rue ». La Révolution s’est faite dans les salons sans doute, et les acquis de 1936 et 1945 ont été offerts par la bourgeoisie !

Le 16 septembre : Une info nous montre Jupiter sous un jour plus royaliste que le roi :
Un édit n'impose en aucun cas le français comme langue aux populations du royaume!
À l'occasion des journées du patrimoine ce samedi 16 septembre, Emmanuel Macron, en compagnie de son nouveau « monsieur patrimoine » Stéphane Bern, a visité avec une classe de CM2 le château de Monte-Cristo dans les Yvelines, où a demeuré l'écrivain Alexandre Dumas.
Au cours de cette visite, l'animateur a présenté aux élèves l'ordonnance de Villers-Cotterêts signée en 1539 par François Ier, « qui fait du français la langue officielle », a-t-il expliqué. « Si nous parlons tous le français, c'est grâce à l'ordonnance de Villers-Cotterêts », a assuré Stéphane Bern.
Après l'animateur, Emmanuel Macron a également joué les profs d'histoire, en insistant auprès des enfants: « à ce moment-là, dans son château, le roi a décidé que tous ceux qui étaient dans son royaume devaient parler français ». Une séquence pédagogie immortalisée par les services du chef de l'État puis relayée sur son compte Twitter.
Sauf que cette version a fait hurler l'historienne Mathilde Larrère (ancienne membre du Parti de gauche), connue sur Twitter pour corriger les politiques qui instrumentalisent l'histoire. Dans une série de tweets, cette spécialiste des révolutions et de la citoyenneté à l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée a taillé en pièces la leçon du chef de l'État.
« L'édit n'impose en aucun cas le français comme langue aux populations du royaume! », écrit-elle, précisant que celui-ci porte uniquement sur « les actes légaux et notariés ». « L'édit, c'est surtout une étape dans l'imposition du pouvoir royal », poursuit-elle, expliquant que l'imposition du français à toute la population arrive bien plus tard. « Ce que vous tentez d'attribuer à François Ier... c'est la Révolution qui l'impose », s'étrangle-t-elle.
Si l'ordonnance de Villers-Cotterêts (également nommée ordonnance Guillemine) est un acte fondateur de la francisation de l'administration, elle n'avait pas vocation à mettre fin à l'utilisation des patois locaux. Ce que le président a pourtant laissé entendre aux élèves.
Comme quoi Jupiter peut se faire avoir !

Bon, il y a du pain sur la planche !  A bientôt … dans la rue ! Rendez-vous avec Jupiter : Président élu avec même pas 20% du corps électoral !