vendredi 4 juin 2021

RETOUR EN ARRIERE NOV 2019…

 Rappelez-vous ma dernière publication de novembre 2019, (oui, déjà un an et demi !) on ne connaissait pas la Covid-19 et le titre était pourtant une prédiction, obligée par les faits, la crise était inévitable, il ne manquait plus que l’occasion : nouveau krach financier désastreux, guerre,… Tout était possible, le journal Courrier International en faisait sa UNE :

 


 

Où VA LE MONDE ?

Extrait :

« Les peuples, les jeunes, sans espoir expriment parfois leur résignation mais de plus en plus leur colère. Cette colère mondiale se manifeste contre des régimes autoritaires mais aussi contre nos démocraties qui glissent lentement vers des fascismes. Cette protestation contre les inégalités, la corruption, les « élites » qui gouvernent sans partage, l’inaction envers le réchauffement climatique – j’en passe… – ne s’arrêtera pas. Tout cela exige un changement de régime économique.

Car l’espoir existe toujours !

Non le ciel ne nous tombera pas sur la tête !

Mais la persistance à sauver un régime obsolète nous conduira à la barbarie.

Ca suffit ! Il faut que ça s’arrête ! »

Les articles suivants donnaient une image de la situation en France :

SUICIDE DANS L’ENSEIGNEMENT !

Extrait :

« Le samedi 21 septembre, Christine Renon, directrice de l’école Méhul à Pantin, s’est suicidée, dans son école après avoir rédigé un courrier à ses collègues directeurs. Dans ce courrier, elle pointait de manière chirurgicale la dégradation continue des conditions de travail des enseignants. Elle avait 58 ans… »

TENTATIVE DE SUICIDE D’UN ETUDIANT !

Extrait :

« Vendredi 8 novembre, un Lyonnais de 22 ans en grande difficulté financière s’est immolé par le feu devant un restaurant universitaire… »

HOPITAL URGENCE !

Extrait :

« …Mais la masse des manifestants et grévistes du 14 novembre a dit autre chose, que l’on peut résumer ainsi : « Il faut mettre un coup d’arrêt à cette casse de l’hôpital public et de son personnel. Nous sommes médecins et hospitaliers, nous n’acceptons pas que les gouvernements veuillent nous empêcher de soigner.» Justement ce soulèvement du personnel hospitalier, avec les médecins hospitaliers, a pour racine les mesures de réorganisation et de restructuration des services et des établissements. Le personnel, tout le personnel médical et non médical, n’en peut plus de ces réorganisations. Car à chaque réorganisation ou restructuration, il voit ses conditions de travail empirer chaque fois un peu plus. Il le vit tous les jours. Il le sait…

Et il constate avec les cheminots, les traminots, le personnel enseignant, les agents des Finances, les Pompiers, etc… que cette offensive est générale dans tous les services publics. »

 

Comme on le voit les problèmes des étudiants, des professeurs, des soignants, etc… étaient postérieurs au Covid. Et il n’était pas prévu d’y mettre fin par les maffias d’arrivistes à la solde des financiers qui nous gouvernent ! Sauf graves mouvements sociaux. Et aujourd’hui ces problèmes sont les mêmes.

La politique de « déréglementation » générale, autre aspect des projets gouvernementaux, dans toutes ses conséquences est au cœur du problème. Ils n’ont dès lors plus aucune raison de se préparer à des risques considérés comme rares. Je croyais pourtant que gouverner c’était prévoir, qu’il y avait toujours le choix entre une logique financière et une logique humaine : mais non, pas dans le système capitaliste.

 

Je rajouterais deux articles que j’aurais publiés sur la crise financière inévitable, si des problèmes avec le blog ne m’avaient pas bloqué.

D’abord un article de novembre 2019 sur le site américain d’information en science et technologie Motherboard :

 

LA BULLE DE LA TECH GONFLE !

Sous le titre « Soft Bank fait gonfler la bulle de la Tech » Motherboard publiait en novembre 2019 :

 « L’incroyable fiasco de la société new-yorkaise WeWork et de son principal investisseur, le groupe japonais de télécommunications SoftBank – qui semble déterminé à dépenser une part monumentale de ses ressources presque infinies pour tenter de la sauver –, est le meilleur exemple de la folie qui règne aujourd’hui dans les milieux du capital-risque et de la Silicon Valley…

Au-delà de ses beaux argumentaires de vente, la Silicon Valley n’a rien de très plaisant. C’est un monde habité par un réseau de “capital-risqueurs” entretenant d’étroites relations entre eux et qui ont rarement à subir les conséquences de leur cupidité. Leur comportement a des effets très concrets dans le monde réel, effets qui ont permis à des sociétés comme Uber de créer une nouvelle catégorie de travailleurs à la tâche sous-payés, à WeWork de jeter de l’argent par les fenêtres, à Airbnb de faire exploser les loyers de certains quartiers résidentiels et à une multitude d’autres sociétés de privatiser une part croissante de nos vies…

Cet univers repose sur un château de cartes de “business angels”, de capital-risqueurs et de sociétés comme SoftBank qui utilisent leur argent pour gonfler artificiellement la valeur de ces entreprises jusqu’à des niveaux absurdes dans le but de rafler la mise avant que l’édifice ne s’effondre…

Les investisseurs qui se sont lancés après, les employés, les clients et le public en général, eux, se font entuber. En revanche, par exemple, le cofondateur et ancien PDG de WeWork Adam Neumann [qui n’a plus aucune responsabilité dans l’entreprise depuis octobre 2018] est assuré d’obtenir un parachute doré de 1,7 milliard de dollars…

Le concept de capital-risque est simple : il s’agit de lever des fonds auprès d’investisseurs institutionnels (fonds de pension, fonds de dotations, etc.), d’acheter des parts dans une multitude de start-up, de superviser leurs activités jusqu’à ce qu’elles soient cotées en Bourse ou vendues à une autre société – et de passer à la caisse. »

Donc tout simplement « faire de l’argent avec de l’argent emprunté » !

« Entre l’éclatement de la bulle Internet, en 2000, et l’année 2018, les investissements en capital-risque ont littéralement explosé, passant de 100 millions de dollars à 131 milliards de dollars par an. Avec la bulle actuelle, les professionnels du secteur voient que leurs entreprises non profitables suscitent un scepticisme croissant, alors ils doublent leur mise pour protéger leurs investissements.

Peu importe qu’Uber ou WeWork fonctionnent vraiment, pourvu que leur vision d’avenir soit une promesse de rentabilité…

Les véhicules autonomes sont l’une des initiatives les plus ingénieuses d’Uber pour préserver sa valeur. En faisant miroiter la promesse d’un futur monopole mondial (et de la rentabilité qui irait avec), l’entreprise fournit la seule justification de sa valorisation absurde, la première étape consistant à se débarrasser du coût le plus important : ses chauffeurs sous-payés…

On ne sait pas si les voitures sans chauffeur seront jamais une réalité, mais la possibilité même qu’Uber – une société qui, comme elle le rappelle à qui veut l’entendre, se contente de proposer une appli pour smartphone – puisse inventer et mettre sur le marché une technologie qui remplace entièrement les conducteurs humains conduit à des valorisations toujours plus fortes.

Si nous avons des sociétés comme Uber ou WeWork, ce n’est pas parce qu’elles sont rentables ou novatrices, mais parce qu’elles sont subventionnées par du capital-risque.

Et voilà tout ce qu’on y gagne : un sous-prolétariat de travailleurs à la tâche, plus d’embouteillages et de pollution urbaine, une remise en cause du droit du travail, des transports publics et des services de taxi en crise dans le monde entier…Et si des problèmes surgissent on fera payer les peuples.

Dans ce monde, nous sommes inondés de biens et de services qui sont dans un premier temps gratuits ou subventionnés (les moteurs de recherche, les réseaux sociaux, les services de livraison, le streaming vidéo, les VTC…), mais que nous allons devoir payer un jour avec nos données, nos emplois, notre autonomie, notre attention, ou finalement avec notre argent, car une fois qu’un monopole s’installe, les prix peuvent augmenter…

La bulle de la tech n’est pas seulement un problème du marché. Nous avons laissé le capital-risque concentrer le pouvoir et dicter le fonctionnement des villes, le développement de la technologie, la gestion de la main-d’œuvre, nos relations interindividuelles…

Cette bulle est pire que la précédente, car elle enfle depuis très longtemps. Elle a présenté la privatisation de nos vies comme un dogme technologique, alors qu’en réalité, il s’agit d’un projet politique mis en œuvre par et pour une petite élite, au détriment de la société.

Pour en sortir, il va falloir que nous nous posions quelques questions simples, qui ne semblent révolutionnaires qu’à cause de toutes les conneries qu’on nous a fait avaler. Avons-nous vraiment besoin d’ordinateurs et de capteurs intégrés dans tous les aspects de notre vie ? Y a-t-il des problèmes sociaux et politiques dont la solution ne peut pas ou ne devrait pas être confiée au marché ? Et comment faire pour reconstruire la société si nos réponses à ces questions nous poussent dans cette direction ?

Edward Ongweso Jr »

 Un projet politique mis en œuvre par et pour une élite, comme notre président qui rêve de la « start-up nation » qu’il souhaite nous imposer. Même si les risques financiers sont importants pour l’Etat. Le peuple endossera la charge ! Une crise de plus ou de moins ce n’est pas un problème pour les pouvoirs ! Ni pour les milliardaires qui les sponsorisent !

 

« Préparons-nous à vivre sans patron, mais aussi sans salaire et sans couverture sociale. Préparons-nous à ce que saute le verrou culturel de la paie à la fin du mois » ; affirmait Claudio Zuchovicki, directeur chargé du développement du marché des capitaux de la Bourse du commerce de Buenos Aires, administrateur de BYMA (Bourses et marchés argentins) et secrétaire général de la Fédération ibéro américaine des bourses de commerce, dans un article du journal Argentin La Nation le 5 avril 2020 (paru dans Courrier International N°1538).

 UNE NOUVELLE CRISE PREDISAIENT LES FINANCIERS !

Paniqué par la politique des banques centrales, Patrick Artus, chef économiste de la banque française Natixis, écrivait déjà en 2016 dans son livre « La folie des banques centrales » :

« La vérité est que l'économie mondiale est en récession, non cyclique mais structurelle, et que les velléités de faire de la politique monétaire le remède universel se fracassent sur le mur de l'économie réelle en s'accompagnant d'une prise de risque maximum pour la stabilité financière (. . .). La monnaie déserte l'économie réelle insuffisamment rentable pour offrir du rendement à court terme. Au lieu d'oeuvrer à la stabilité des marchés, les banquiers centraux se sont mis à fabriquer toujours plus d'insécurité, toujours plus de risques pour l'économie mondiale. . .

Une telle distorsion entre création monétaire et création de richesses, entre les marchés et l'économie réelle, ne pourra durer éternellement. L'ajustement est inévitable car, dans le long terme, le réel se rappelle toujours à notre bon souvenir. ».

En mai 2018, l'ex-vice-président de New York Stock Exchange, Georges Ugueux, se risquait même à annoncer une date :

« Nous ne connaissons ni le jour ni l'heure - écrivait-il - mais nous ne pouvons plus ignorer le risque d'un tsunami qui va déferler sur nos économies au plus tard à la fin 2020… ».         

A la veille du G7 qui se tenait à Biarritz, en France, du 24 au 26 août 2019, la menace de récession se faisait plus lourde :

« Depuis 2009 - écrivait le journal patronal Les Echos - , la plupart des investisseurs n'ont jamais été aussi nombreux à anticiper une entrée en récession de l'économie américaine dans les douze prochains mois. La dernière enquête de Bank of America Merril Lynch auprès des gestionnaires d'actifs révèle qu'ils sont désormais près d'un tiers à tabler sur ce scénario ».

La survie du système de domination impérialiste exige, alors, une déréglementation totale des relations de travail et l'extension à l'échelle mondiale de la précarité. C'est ce qu'ils appellent « la transformation numérique ». Mais tous les stratèges au service du capital financier mesurent l'ampleur de la réaction qu'ils vont provoquer. Sur la base de leur exigence, il leur fallait un « choc » - du type de ceux que provoque une guerre - pour pouvoir espérer réaliser les objectifs destructeurs des bases sociales de la civilisation humaine. Bref, rarement les signes de l'imminence d'une crise majeure de tout le système se seront manifestés avec une telle force.

Et tout cela avant que n'apparaisse en Chine, en décembre 2019, les premiers signes de l'épidémie qui allait s'étendre au monde entier. La crise n’avait pas besoin du coronavirus pour éclater, les contradictions du système fondé sur la propriété privée des moyens de production et le profit avaient soigneusement préparé le terrain.

C’était en 2019.



ET EN 2020 ?

Il leur fallait une occasion. Elle leur a été fournie par l'apparition de l'épidémie de Covid dans la province de Hubei, en Chine, avec toutes ses conséquences : la mise en quarantaine de 16 villes de la région, dont Wuhan, la capitale de l'industrie automobile chinoise, et l'interruption des chaînes d'approvisionnement globalisées sur tous les continents.

Un virus impliqué aux changements climatiques. A jouer avec le feu on se brûle, mais là, pour nos dirigeants, le hasard a bien fait les choses. 

La crise devient : la Crise du Covid.

Il ne s’agit pas de théories du complot mais d’un enchaînement de faits avérés.

Pendant que les peuples supportaient les dégâts de la « pandémie » sur tout ce qui touche à la vie, les gouvernements pouvaient détruire petit à petit ce qui restait de législation sociale et de libertés, et les milliardaires encaissaient dans le secteur financier des revenus mirobolants.

Ils sont sauvés ! Les peuples paieront la Crise du Covid !

Bien sûr la pandémie n’arrangera pas les choses, mais les « risques » dûs aux spéculations financières seront effacés des mémoires.

On pouvait lire début 2021, sur les Echos en France : « L'action SoftBank a dépassé son record de la bulle Internet. L'action du conglomérat japonais SoftBank a clôturé à plus de 10.000 yens mi-février 2021, dépassant pour la première fois son record établi au paroxysme de la bulle Internet, portée par l'envolée de la tech en Bourse, elle a quasiment quadruplé de valeur. »

Alors qu’après les révélations du « Monde », début 2021, sur l’évasion fiscale au Luxembourg (OpenLux), qui touche la plupart des milliardaires français, dont le « manager » de Macron, Bernard Arnaud, et dans le contexte de la crise sanitaire, l’économiste Thomas Piketty juge urgent de lancer « une transformation profonde du système économique dans le sens de la justice et de la redistribution ». Et rajoute : « Les milliardaires sont partout dans les magazines, il est temps qu’ils apparaissent dans les statistiques fiscales »

Même la CFDT, syndicat centriste, a demandé en janvier : « la hausse immédiate de 15 % de tous les bas et moyens salaires dans le secteur médico-social. Il faudrait faire de même dans l’éducation, la santé et l’ensemble des secteurs à bas salaire. La crise du Covid a mis au grand jour les faibles rémunérations pratiquées dans nombre de secteurs essentiels. »

 

LES DERIVES POLICIERES ET EXTREMISTES.

Mais Jupiter est déjà en campagne électorale et envoie ses sbires, en particulier Darmanin (1), déborder la fille Le Pen sur sa droite à la TV. On ratisse dans l’extrémisme de droite. Et en même temps, on accuse la gauche « d’islamo-gauchisme ». La ministre de l'enseignement supérieur Vidal, auxiliaire du ministre de la police, demande même une enquête sur « l'islamo-gauchisme » parmi les universitaires et chercheurs ! Le régime de Jupiter se livre aux amalgames des régimes policiers.

Un président d'université a rapproché avec pertinence cette campagne d'Etat du « judéo-bolchevisme » d'hier (2). Cet amalgame lancé par le duo Hitler-Goebbels groupait avant la guerre les cibles nazies : juifs, militants ouvriers, démocrates. De son côté, dans les procès de Moscou, Staline forgeait « l'hitléro-trotkysme » pour salir les révolutionnaires d'octobre 1917, afin de les faire assassiner par le KGB, organe policier de l'oligarchie au pouvoir.

Quel est le but inavoué des chasseurs de sorcières macronistes ? Mettre au pilori, réprimer, comme complice du « terrorisme » quiconque s'oppose aux agressions néocoloniales des grandes puissances, accusés de soutenir ainsi l’islamisme.

Vous combattez les lois liberticides de Macron (la loi dite « Sécurité Globale ») ? Vous dénoncez les occupations militaires de nations souveraines au Moyen-Orient, en Afrique ? Pour les inquisiteurs macronistes, vous êtes suspects, agent des forces obscures, à ficher et surveiller ! Mais … A nouveau isolé sur ce coup tordu, Macron a du prendre ses distances avec Vidal.

Nous pourrions recourir à la dérision pour dénoncer une situation ubuesque, si elle n’était pas le fait d’un gouvernement, car personne ne se revendique de l’islamo-gauchisme. Ce n’est pas un courant politique, ce n’est pas une idéologie, ce n’est pas un texte ni une doctrine, c’est une notion vide de sens. Il est d’ailleurs intéressant de rappeler que ce terme, péjoratif, est né, encore, à l’extrême droite, qui en fait le reflet du tristement célèbre complot judéo-maçonnique (ou judéo-bolchévique). C’est la trouvaille des héritiers de Pétain et de Laval pour étendre le champ de la suspicion ambiante à des non-musulmans. N’en déplaise à Jean-Michel Blanquer pour qui l' « islamo-gauchisme » est « un fait social indubitable ». « Si c’est une illusion, il faut étudier l’illusion et regarder si c’en est une », a notamment jugé samedi 20 février sur BFM TV celui-ci, par ailleurs ministre de l'Éducation (pas de l’Instruction) nationale. Oui, oui. Lui dont l’action, par ses lois et décrets, est de détruire l’école Républicaine, et qui ne manque jamais les déclarations « stupides » (3). En France, la crise du Covid-19 a démontré les faiblesses du système de santé (voir … HOPITAL URGENCE ! ), les errements de sa haute administration, les limites de son industrie (pas de vaccins…), la pusillanimité et les mensonges de son pouvoir politique. Les bruits convenus contre l’islamo-gauchisme et le séparatisme entendent aussi faire oublier ces longues files d’étudiants qui n’ont rien à manger et qui s’en remettent à la charité d’organisations non gouvernementales.

En ce début d’année le quotidien Le Monde a publié une enquête fouillée sur le Luxembourg, ce paradis fiscal au cœur même de l’Union européenne. Des milliards d’euros ayant échappé au fisc français y dorment et s’y bonifient en toute tranquillité. On pourrait dire que c’est cela le vrai séparatisme, le fait de se dérober à l’obligation de tout citoyen envers l’État et la République. Qu’est-ce qu’un État s’il n’est pas capable de lever l’impôt en toute justice et équité ? À l’heure des bilans en matière de lits d’hôpitaux supprimés et de coupes claires dans les budgets de santé, c’est cela qui devrait faire débat.

(1) A la TV Jeudi 11 février 2021. Celui-ci dissoudra, un peu plus tard, le groupe d’extrême droite Génération Identitaire qui lui faisait concurrence.

(2) Jean Chambaz, président de l’université de la Sorbonne, Franceinfo, 18 février.

(3) Interrogé sur BFM-TV vendredi 19 mars, Jean-Michel Blanquer s’est félicité de la multiplication des tests salivaires pour dépister le Covid-19, déployés depuis la fin de février dans les établissements scolaires. Selon le ministre, les résultats de ces tests donnent « un taux de contamination en moyenne d’environ 0,5 % ». Sauf que cela « fait 500 élèves [contaminés] pour 100 000, c’est au-dessus du taux d’incidence [national] », s’est étonné le journaliste Jean-Jacques Bourdin.