Rappelez-vous ma dernière publication de novembre 2019, (oui, déjà un an et demi !) on ne connaissait pas la Covid-19 et le titre était pourtant une prédiction, obligée par les faits, la crise était inévitable, il ne manquait plus que l’occasion : nouveau krach financier désastreux, guerre,… Tout était possible, le journal Courrier International en faisait sa UNE :
Où VA LE MONDE ?
Extrait :
« Les peuples, les jeunes, sans espoir expriment
parfois leur résignation mais de plus en plus leur colère. Cette colère
mondiale se manifeste contre des régimes autoritaires mais aussi contre nos
démocraties qui glissent lentement vers des fascismes. Cette protestation
contre les inégalités, la corruption, les « élites » qui gouvernent
sans partage, l’inaction envers le réchauffement climatique – j’en passe… – ne
s’arrêtera pas. Tout cela exige un changement de régime économique.
Car l’espoir existe toujours !
Non le ciel ne nous tombera pas sur la tête !
Mais la persistance à sauver un régime obsolète nous
conduira à la barbarie.
Ca suffit ! Il faut que ça s’arrête ! »
Les articles suivants donnaient une image de la situation en France :
SUICIDE DANS L’ENSEIGNEMENT !
Extrait :
« Le samedi 21 septembre, Christine Renon,
directrice de l’école Méhul à Pantin, s’est suicidée, dans son école après
avoir rédigé un courrier à ses collègues directeurs. Dans ce courrier, elle
pointait de manière chirurgicale la dégradation continue des conditions de
travail des enseignants. Elle avait 58 ans… »
TENTATIVE DE SUICIDE D’UN ETUDIANT !
Extrait :
« Vendredi 8 novembre, un Lyonnais de
22 ans en grande difficulté financière s’est immolé par le feu
devant un restaurant universitaire… »
HOPITAL URGENCE !
Extrait :
« …Mais la masse des manifestants et grévistes
du 14 novembre a dit autre chose, que l’on peut résumer ainsi : « Il faut mettre un coup d’arrêt à cette
casse de l’hôpital public et de son personnel. Nous sommes médecins et
hospitaliers, nous n’acceptons pas que les gouvernements veuillent nous
empêcher de soigner.» Justement ce soulèvement du personnel hospitalier, avec
les médecins hospitaliers, a pour racine les mesures de réorganisation et de
restructuration des services et des établissements. Le personnel, tout le
personnel médical et non médical, n’en peut plus de ces réorganisations. Car à
chaque réorganisation ou restructuration, il voit ses conditions de travail
empirer chaque fois un peu plus. Il le vit tous les jours. Il le sait…
Et il constate avec les cheminots, les traminots, le
personnel enseignant, les agents des Finances, les Pompiers, etc… que cette
offensive est générale dans tous les services publics. »
Comme
on le voit les problèmes des étudiants, des professeurs, des soignants, etc…
étaient postérieurs au Covid. Et il n’était pas prévu d’y mettre fin par
les maffias d’arrivistes à la solde des financiers qui nous gouvernent ! Sauf
graves mouvements sociaux. Et aujourd’hui ces problèmes sont les mêmes.
La
politique de « déréglementation » générale, autre aspect des projets
gouvernementaux, dans toutes ses conséquences est au cœur du problème. Ils
n’ont dès lors plus aucune raison de se préparer à des risques considérés comme
rares. Je croyais pourtant que gouverner c’était prévoir, qu’il y avait
toujours le choix entre une logique financière et une logique humaine : mais
non, pas dans le système capitaliste.
Je
rajouterais deux articles que j’aurais publiés sur la crise financière
inévitable, si des problèmes avec le blog ne m’avaient pas bloqué.
D’abord
un article de novembre 2019 sur le site américain d’information en science et
technologie Motherboard :
LA BULLE DE LA TECH
GONFLE !
Sous
le titre « Soft Bank fait gonfler la bulle de la Tech » Motherboard
publiait en novembre 2019 :
« L’incroyable
fiasco de la société new-yorkaise WeWork et de son principal investisseur, le
groupe japonais de télécommunications SoftBank – qui semble déterminé à
dépenser une part monumentale de ses ressources presque infinies pour tenter de
la sauver –, est le meilleur exemple de la folie qui règne aujourd’hui dans les
milieux du capital-risque et de la Silicon Valley…
Au-delà de ses beaux argumentaires de vente, la
Silicon Valley n’a rien de très plaisant. C’est un monde habité par un réseau
de “capital-risqueurs” entretenant d’étroites relations entre eux et qui ont
rarement à subir les conséquences de leur cupidité. Leur comportement a des
effets très concrets dans le monde réel, effets qui ont permis à des sociétés
comme Uber de créer une nouvelle catégorie de travailleurs à la tâche sous-payés, à WeWork de jeter de l’argent
par les fenêtres, à Airbnb de faire exploser les loyers de certains quartiers
résidentiels et à une multitude d’autres sociétés de privatiser une part croissante de nos vies…
Cet univers repose sur un château de cartes de
“business angels”, de capital-risqueurs et de sociétés comme SoftBank qui
utilisent leur argent pour gonfler artificiellement la valeur de ces entreprises
jusqu’à des niveaux absurdes dans le but de rafler la mise avant que l’édifice
ne s’effondre…
Les investisseurs qui se sont lancés après, les
employés, les clients et le public en général, eux, se font entuber. En
revanche, par exemple, le cofondateur et ancien PDG de
WeWork Adam Neumann [qui n’a plus aucune responsabilité dans l’entreprise
depuis octobre 2018] est assuré d’obtenir un parachute doré de
1,7 milliard de dollars…
Le concept de capital-risque est simple : il
s’agit de lever des fonds auprès d’investisseurs institutionnels (fonds de
pension, fonds de dotations, etc.), d’acheter des parts dans une multitude de
start-up, de superviser leurs activités jusqu’à ce qu’elles soient cotées en
Bourse ou vendues à une autre société – et de passer à la caisse. »
Donc tout simplement
« faire de l’argent avec de l’argent emprunté » !
« Entre l’éclatement de la bulle Internet, en 2000, et l’année 2018, les
investissements en capital-risque ont littéralement explosé, passant de
100 millions de dollars à 131 milliards de dollars par an. Avec la
bulle actuelle, les professionnels du secteur voient que leurs entreprises non
profitables suscitent un scepticisme croissant, alors ils doublent leur mise
pour protéger leurs investissements.
Peu importe qu’Uber ou WeWork fonctionnent vraiment,
pourvu que leur vision d’avenir soit une promesse de rentabilité…
Les véhicules autonomes sont l’une des initiatives
les plus ingénieuses d’Uber pour préserver sa valeur. En faisant miroiter la
promesse d’un futur monopole mondial (et de la rentabilité qui irait avec),
l’entreprise fournit la seule justification de sa valorisation absurde, la
première étape consistant à se débarrasser du coût le plus important : ses
chauffeurs sous-payés…
On ne sait pas si les voitures sans chauffeur seront
jamais une réalité, mais la possibilité même qu’Uber – une société qui, comme
elle le rappelle à qui veut l’entendre, se contente de proposer une appli pour
smartphone – puisse inventer et mettre sur le marché une technologie qui
remplace entièrement les conducteurs humains conduit à des valorisations
toujours plus fortes.
Si nous avons des sociétés comme Uber ou WeWork, ce
n’est pas parce qu’elles sont rentables ou novatrices, mais parce qu’elles sont
subventionnées par du capital-risque.
Et
voilà tout ce qu’on y gagne : un sous-prolétariat de travailleurs à la
tâche, plus d’embouteillages et de pollution urbaine, une remise en cause du
droit du travail, des transports publics et des services de taxi en crise dans
le monde entier…Et si des problèmes surgissent on fera payer les peuples.
Dans ce monde, nous sommes inondés de biens et de
services qui sont dans un premier temps gratuits ou subventionnés (les moteurs
de recherche, les réseaux sociaux, les services de livraison, le streaming
vidéo, les VTC…), mais que nous allons devoir payer un
jour avec nos données, nos emplois, notre autonomie, notre attention, ou
finalement avec notre argent, car une fois qu’un monopole s’installe, les prix
peuvent augmenter…
La bulle de la tech n’est pas seulement un problème
du marché. Nous avons laissé le capital-risque concentrer le pouvoir et dicter
le fonctionnement des villes, le développement de la technologie, la gestion de
la main-d’œuvre, nos relations interindividuelles…
Cette
bulle est pire que la précédente, car elle enfle depuis très longtemps. Elle a
présenté la privatisation de nos vies comme un dogme technologique, alors qu’en
réalité, il s’agit d’un projet politique mis en œuvre par et pour une petite élite, au détriment de
la société.
Pour en sortir, il va falloir que nous nous posions
quelques questions simples, qui ne semblent révolutionnaires qu’à cause de
toutes les conneries qu’on nous a fait avaler. Avons-nous vraiment besoin
d’ordinateurs et de capteurs intégrés dans tous les aspects de notre vie ? Y
a-t-il des problèmes sociaux et politiques dont la solution ne peut pas ou ne
devrait pas être confiée au marché ? Et comment faire pour reconstruire la
société si nos réponses à ces questions nous poussent dans
cette direction ?
Edward Ongweso Jr »
« Préparons-nous à vivre sans
patron, mais aussi sans salaire et sans couverture sociale. Préparons-nous à ce
que saute le verrou culturel de la paie à la fin du mois » ; affirmait Claudio Zuchovicki, directeur chargé du
développement du marché des capitaux de la Bourse du commerce de Buenos Aires,
administrateur de BYMA (Bourses et marchés argentins) et secrétaire général de
la Fédération ibéro américaine des bourses de commerce, dans un article du
journal Argentin La Nation le 5 avril 2020 (paru dans Courrier International
N°1538).
Paniqué par la politique des
banques centrales, Patrick Artus, chef économiste de la banque française
Natixis, écrivait déjà en 2016 dans son livre « La folie des banques
centrales » :
« La vérité est que l'économie mondiale est en
récession, non cyclique mais structurelle, et que les velléités de faire de la
politique monétaire le remède universel se fracassent sur le mur de l'économie
réelle en s'accompagnant d'une prise de risque maximum pour la stabilité
financière (. . .). La monnaie déserte l'économie réelle insuffisamment
rentable pour offrir du rendement à court terme. Au lieu d'oeuvrer à la
stabilité des marchés, les banquiers centraux se sont mis à fabriquer toujours
plus d'insécurité, toujours plus de risques pour l'économie mondiale. . .
Une telle distorsion entre création monétaire et
création de richesses, entre les marchés et l'économie réelle, ne pourra durer
éternellement. L'ajustement est inévitable car, dans le long terme, le réel se
rappelle toujours à notre bon souvenir. ».
En mai 2018,
l'ex-vice-président de New York Stock Exchange, Georges Ugueux, se risquait
même à annoncer une date :
« Nous ne connaissons ni le jour ni l'heure -
écrivait-il - mais nous ne pouvons plus ignorer le risque d'un tsunami qui va
déferler sur nos économies au plus tard à la fin 2020… ».
A la veille du G7 qui se
tenait à Biarritz, en France, du 24 au 26 août 2019, la menace de récession se
faisait plus lourde :
« Depuis 2009 - écrivait le journal patronal Les Echos - , la plupart des investisseurs n'ont jamais été aussi nombreux à anticiper une entrée en récession de l'économie américaine dans les douze prochains mois. La dernière enquête de Bank of America Merril Lynch auprès des gestionnaires d'actifs révèle qu'ils sont désormais près d'un tiers à tabler sur ce scénario ».
La survie du système de domination impérialiste exige, alors, une déréglementation totale des relations de travail et l'extension à l'échelle mondiale de la précarité. C'est ce qu'ils appellent « la transformation numérique ». Mais tous les stratèges au service du capital financier mesurent l'ampleur de la réaction qu'ils vont provoquer. Sur la base de leur exigence, il leur fallait un « choc » - du type de ceux que provoque une guerre - pour pouvoir espérer réaliser les objectifs destructeurs des bases sociales de la civilisation humaine. Bref, rarement les signes de l'imminence d'une crise majeure de tout le système se seront manifestés avec une telle force.
Et tout cela avant que
n'apparaisse en Chine, en décembre 2019, les premiers signes de l'épidémie qui
allait s'étendre au monde entier. La crise n’avait pas besoin du coronavirus
pour éclater, les contradictions du système fondé sur la propriété privée des
moyens de production et le profit avaient soigneusement préparé le terrain.
C’était en 2019.
ET EN 2020 ?
Il leur fallait une
occasion. Elle leur a été fournie par l'apparition de l'épidémie de Covid dans
la province de Hubei, en Chine, avec toutes ses conséquences : la mise en
quarantaine de 16 villes de la région, dont Wuhan, la capitale de l'industrie automobile
chinoise, et l'interruption des chaînes d'approvisionnement globalisées sur
tous les continents.
Un virus impliqué aux
changements climatiques. A jouer avec le feu on se brûle, mais là, pour nos dirigeants,
le hasard a bien fait les choses.
La crise devient : la Crise du
Covid.
Il ne s’agit pas de théories
du complot mais d’un enchaînement de faits avérés.
Pendant que les peuples
supportaient les dégâts de la « pandémie » sur tout ce qui touche à
la vie, les gouvernements pouvaient détruire petit à petit ce qui restait de
législation sociale et de libertés, et les milliardaires encaissaient dans le
secteur financier des revenus mirobolants.
Ils sont sauvés ! Les
peuples paieront la Crise du Covid !
Bien sûr la pandémie n’arrangera
pas les choses, mais les « risques » dûs aux spéculations financières
seront effacés des mémoires.
On pouvait lire début 2021,
sur les Echos en France : « L'action
SoftBank a dépassé son record de la bulle Internet. L'action du conglomérat
japonais SoftBank a clôturé à plus de 10.000 yens mi-février 2021,
dépassant pour la première fois son record établi au paroxysme de la bulle
Internet, portée par l'envolée de la tech en Bourse, elle a quasiment quadruplé
de valeur. »
Alors qu’après les
révélations du « Monde », début 2021, sur l’évasion fiscale au Luxembourg
(OpenLux), qui touche la plupart des milliardaires français, dont le
« manager » de Macron, Bernard Arnaud, et dans le contexte de la
crise sanitaire, l’économiste Thomas Piketty juge urgent de lancer « une transformation profonde du
système économique dans le sens de la justice et de la redistribution ». Et
rajoute : « Les milliardaires sont partout dans les magazines, il est temps
qu’ils apparaissent dans les statistiques fiscales »
Même la CFDT, syndicat
centriste, a demandé en janvier : « la hausse immédiate de 15 % de tous les bas et moyens salaires
dans le secteur médico-social. Il faudrait faire de même dans l’éducation, la
santé et l’ensemble des secteurs à bas salaire. La crise du Covid a mis au
grand jour les faibles rémunérations pratiquées dans nombre de secteurs
essentiels. »
LES DERIVES POLICIERES ET
EXTREMISTES.
Mais Jupiter est déjà en
campagne électorale et envoie ses sbires, en particulier Darmanin (1), déborder
la fille Le Pen sur sa droite à la TV. On ratisse dans l’extrémisme de droite. Et
en même temps, on accuse la gauche « d’islamo-gauchisme ». La
ministre de l'enseignement supérieur Vidal, auxiliaire du ministre de la
police, demande même une enquête sur « l'islamo-gauchisme » parmi les
universitaires et chercheurs ! Le régime de Jupiter se livre aux amalgames des
régimes policiers.
Un président d'université a
rapproché avec pertinence cette campagne d'Etat du « judéo-bolchevisme »
d'hier (2). Cet amalgame lancé par le duo Hitler-Goebbels groupait avant la
guerre les cibles nazies : juifs, militants ouvriers, démocrates. De son côté,
dans les procès de Moscou, Staline forgeait « l'hitléro-trotkysme »
pour salir les révolutionnaires d'octobre 1917, afin de les faire assassiner
par le KGB, organe policier de l'oligarchie au pouvoir.
Quel est le but inavoué des
chasseurs de sorcières macronistes ? Mettre au pilori, réprimer, comme complice
du « terrorisme » quiconque s'oppose aux agressions néocoloniales des
grandes puissances, accusés de soutenir ainsi l’islamisme.
Vous combattez les lois
liberticides de Macron (la loi dite « Sécurité Globale ») ? Vous
dénoncez les occupations militaires de nations souveraines au Moyen-Orient, en
Afrique ? Pour les inquisiteurs macronistes, vous êtes suspects, agent des
forces obscures, à ficher et surveiller ! Mais … A nouveau isolé sur ce
coup tordu, Macron a du prendre ses distances avec Vidal.
Nous pourrions recourir à la
dérision pour dénoncer une situation ubuesque, si elle n’était pas le fait d’un
gouvernement, car personne ne se revendique de l’islamo-gauchisme. Ce n’est pas
un courant politique, ce n’est pas une idéologie, ce n’est pas un texte ni une
doctrine, c’est une notion vide de sens. Il est d’ailleurs intéressant de rappeler
que ce terme, péjoratif, est né, encore, à l’extrême droite, qui en fait le
reflet du tristement célèbre complot judéo-maçonnique (ou judéo-bolchévique).
C’est la trouvaille des héritiers de Pétain et de Laval pour étendre le champ
de la suspicion ambiante à des non-musulmans. N’en déplaise à Jean-Michel
Blanquer pour qui l' « islamo-gauchisme » est « un fait
social indubitable ». « Si c’est une illusion, il faut étudier
l’illusion et regarder si c’en est une », a notamment jugé samedi 20
février sur BFM TV celui-ci, par ailleurs ministre de l'Éducation (pas de
l’Instruction) nationale. Oui, oui. Lui dont l’action, par ses lois et décrets,
est de détruire l’école Républicaine, et qui ne manque jamais les déclarations
« stupides » (3). En France, la crise du Covid-19 a démontré les
faiblesses du système de santé (voir … HOPITAL URGENCE ! ), les errements de sa haute administration,
les limites de son industrie (pas de vaccins…), la pusillanimité et les
mensonges de son pouvoir politique. Les bruits convenus contre
l’islamo-gauchisme et le séparatisme entendent aussi faire oublier ces longues
files d’étudiants qui n’ont rien à manger et qui s’en remettent à la
charité d’organisations non gouvernementales.
En ce début d’année le
quotidien Le Monde a publié une enquête fouillée sur le Luxembourg,
ce paradis fiscal au cœur même de l’Union européenne. Des milliards d’euros
ayant échappé au fisc français y dorment et s’y bonifient en toute
tranquillité. On pourrait dire que c’est cela le vrai séparatisme, le fait de
se dérober à l’obligation de tout citoyen envers l’État et la République. Qu’est-ce
qu’un État s’il n’est pas capable de lever l’impôt en toute justice et équité ?
À l’heure des bilans en matière de lits d’hôpitaux supprimés et de coupes
claires dans les budgets de santé, c’est cela qui devrait faire débat.
(1) A la TV Jeudi 11 février 2021. Celui-ci dissoudra, un peu plus tard, le
groupe d’extrême droite Génération Identitaire qui lui faisait concurrence.
(2) Jean Chambaz, président de l’université de la Sorbonne, Franceinfo, 18
février.
(3) Interrogé sur BFM-TV vendredi 19 mars,
Jean-Michel Blanquer s’est félicité de la multiplication des tests salivaires
pour dépister le Covid-19, déployés depuis la fin de février dans les
établissements scolaires. Selon le ministre, les résultats de ces tests
donnent « un taux de contamination en moyenne d’environ
0,5 % ». Sauf que cela « fait
500 élèves [contaminés] pour 100 000, c’est au-dessus du
taux d’incidence [national] », s’est étonné le journaliste
Jean-Jacques Bourdin.