Selon les médias, le pape François 1er est un pape
progressiste. Il s'est affirmé comme voulant ouvrir l'Eglise à la société sans
vouloir, bien évidemment, remettre en cause les dogmes de l'Eglise. C'est ainsi
que par décision papale, Le Vatican rappelle qu'il ne veut pas de prêtres gays,
sauf … si c'est une passade, et qu’il vient d'autoriser les évêques à accorder
le pardon à une femme qui a pratiqué un avortement. Ainsi, une femme qui a
avorté et qui a reçu le pardon d'un évêque pourra aller au paradis. Quelle
mansuétude ! Cette fois il faudra en référer à l’évêque… Tout de même.
L’ONU qui a importé le choléra à Haïti, dans sa hâte à
sauver le peuple, a pris exemple et présenté des excuses "au peuple
haïtien". C’est mieux que rien, dira-t-on. Le geste vaut un pardon papal.
Le président turc, Erdogan, est qualifié
« d'autoritaire », pas de dictateur, par ces mêmes médias. Dans
le même temps où il réprime son peuple, licencie des dizaines de milliers de
fonctionnaires et fait arrêter des milliers d'opposants potentiels, accusant
les kurdes de tous les malheurs, sa majorité gouvernementale parlementaire a
adopté (en novembre) au Parlement une loi à propos du viol des mineures. Cette
loi votée préconise que le violeur d'une mineure ne soit pas poursuivi
pénalement s'il épouse sa victime ! Devant le tollé et l'émoi provoqués par
cette décision il a demandé au gouvernement de retirer la loi, pourtant votée,
afin de la réécrire. Pour cette réécriture, peut-être devrait-il s'inspirer du
pape François, lequel a rassemblé l'ensemble des évêques de France dans la
cathédrale de Lourdes pour une prière commune de pardon pour l'attitude de
l'Eglise à l'égard des actes pédophilie commis par des curés. Faute avouée,
faute pardonnée… Ils iront tous au paradis.
A bientôt.