lundi 7 décembre 2015

Manger serait dangereux. Anxiogène, toujours…



Le tabac est l'une des causes les plus importantes de décès dans le monde ; 1 mort toutes les 6 secondes et environ 6 millions par an. Pourtant l’actualité est différente. L’OMS joue-t-elle un jeu dangereux ? On a pu le constater en Afrique en conseillant le diagnostic du FMI : privatiser les services de santé. On a vu le résultat, la débandade dans la propagation d’Ebola ! Quand les Etats-Unis ont tremblé, le problème a été résolu.

Il y a quelques jours, l’OMS, se référant à diverses études, décrétait que manger de la viande rouge et de la charcuterie représentait un danger pour la santé, pouvant provoquer jusqu'à cinquante mille décès par an sur toute la planète. Pour la viande rouge le diagnostic est simplement « probable ». Pour les précisions scientifiques difficile de savoir quelle était la cause mondiale ou régionale de ce danger.
Quelques jours plus tard, une autre étude jugeait que manger du fromage était dangereux car il contient de la caséine, une protéine qui se transforme en caso-morphine lors de la digestion. Bref, le fromage serait une drogue et la charcuterie et la viande rouge des dangers mortels.
Il y a une vingtaine d'années, l'excès de pain qui était déclaré dangereux puis, il y a dix ans, le pain redevenait nécessaire à l'alimentation.
On a dit à un moment qu'il fallait manger trois yaourts par jour, puis on a dit que le lait était dangereux, et ainsi de suite… L’OMS serait elle sensible au lobbying et aux études produites par des « experts » des campagnes d'opinion au gré des besoins des trusts de l'agro-alimentaire ? La question peut aussi se poser.
Ainsi, manger comporterait des risques pour la santé.

Dans ce contexte, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a publié son rapport annuel. 800 millions de personnes dans le monde souffraient de faim chronique durant la période 2012-2014, soit un humain sur neuf. Des millions d'êtres humains meurent chaque année de famine. En 2013, 3,1 millions d'enfants de moins de cinq ans sont morts de faim. Sur un an, toutes les six secondes, un enfant meurt de faim, alors qu’une minorité se gave.

Telle est la réalité du système capitaliste, qui voit, d'un côté, une petite minorité capitaliste s'enrichir sans limite, alors que de l'autre côté, une écrasante majorité est confrontée à l'exploitation et à l'oppression. Et de ce système, il découle que nous soyons traités comme des moutons et mécaniquement que la faim sévisse dans le monde, ici, en France aussi, faisant des millions de morts.

La dérive financière, inéluctable, de ce système met en péril l’organisation de l’humanité.

A bientôt