Début d’année; les statistiques
et les données économiques fleurissent :
85 individus
accumulent autant de richesse que les
3,570 milliards de personnes
qui forment la moitié la plus pauvre de la population
mondiale.
La moitié de la richesse mondiale
est aux mains d'à peine
1 % de la population mondiale.
La fortune combinée des 10 personnes les
plus riches d’Europe
(217 milliards d'euros)
dépasse le coût total des mesures de
relance mises en œuvre dans l’Union européenne entre 2008 et 2010 ( 200 milliards d'euros).
Même dans les pays réputés
plus égalitaires comme la Suède et la Norvège, la part de revenus allant aux 1%
les plus riches a augmenté de plus de 50%. Cela sans oublier que la majorité de
la quantité considérable de cette
richesse est dans des paradis fiscaux.
Le Forum économique mondial
(Davos) a identifié les disparités de revenus grandissantes comme un risque
pour les progrès humains. Ah bon !...
Le journal Echos relate :
« que le rapport de l’Oxfam impute
notamment l’aggravation des inégalités à la déréglementation financière, aux
systèmes fiscaux biaisés et à l'évasion fiscale. Depuis la fin des années
1970, 29 des 30 pays pour lesquels
Oxfam dispose de données appliquent un
taux marginal d'imposition plus faible pour les tranches les plus riches de
la société, ce qui s'accompagne très souvent d'une hausse des revenus avant
impôt pour le 1 % en haut de l’échelle. Elle dénonce également la
confiscation des recettes issues du pétrole et de l'extraction minière, des
ressources vitales qui échappent aux budgets nationaux. Selon les données de la
Banque mondiale, les sommes détenues
offshore s'élèveraient à 18,5 trillions de dollars contre 15,8 trillions pour
le PIB des Etats-Unis. Les inégalités économiques extrêmes aggravent
d'autres inégalités et ont des conséquences négatives sur l’économie et la
réduction de la pauvreté tout en exacerbant les problèmes sociaux. D’un côté,
les profits des entreprises, les salaires des dirigeants et les transactions
boursières battent chaque jour de nouveaux records, et ne montrent aucun signe
de ralentissement, tandis que de l’autre, le chômage et la précarité
augmentent, souligne Sébastien Fourmy d’Oxfam France. Un rapport de
l’Organisation Internationale du Travail également publié lundi chiffre à près
de 202 millions le nombre de chômeurs indemnisés dans le monde en 2013. »
De très beaux jours pour les
millionnaires.
De très mauvais jours pour les peuples.
LA CRISE : en fait un transfert
d’argent de la classe exploitée vers la calasse exploiteuse.
Le reste n’est que bavardage.
Oxfam établit enfin un lien
entre les inégalités économiques extrêmes et la confiscation du pouvoir
politique par une riche élite qui ne gouverne que pour servir ses intérêts.
Alors qu’on peut lire qu'une autre étude, réalisée par WealthInsight pour le
magazine "Spear", prédit une explosion du nombre de millionnaires en
2014 leur population devrait bondir de
près de 500.000, rien qu’aux Etats-Unis.
Le problème est qu’alors que l’avenir,
le réchauffement climatique, par exemple, demande de nombreuses recherches et investissements, les
« riches » thésaurisent au lieu d’investir. Pour mémoire, la
thésaurisation est un terme technique économique décrivant une accumulation de
monnaie pour en tirer un profit, une spéculation ou par absence de meilleur emploi, et non par
principe d'économie ou d'investissement productif. Plus simplement, c'est le fait
d'accumuler de l'argent.
Contre qui doit-on se battre ?
Je vous laisse juge !...
"Ceux qui se sont
sagement limités à ce qui leur paraissait possible n'ont jamais avancé d'un
seul pas."
A bientôt