mardi 21 janvier 2014

Les inégalités économiques s’accroissent depuis le début de la crise.



Début d’année; les statistiques et les données économiques fleurissent :

85 individus
accumulent autant de richesse que les
3,570 milliards de personnes
qui forment la moitié la plus pauvre de la population mondiale.

La moitié de la richesse mondiale
est aux mains d'à peine
1 % de la population mondiale.

La fortune combinée des 10 personnes les plus riches d’Europe
(217 milliards d'euros)
dépasse le coût total des mesures de relance mises en œuvre dans l’Union européenne entre 2008 et 2010 ( 200 milliards d'euros).

Même dans les pays réputés plus égalitaires comme la Suède et la Norvège, la part de revenus allant aux 1% les plus riches a augmenté de plus de 50%. Cela sans oublier que la majorité de la  quantité considérable de cette richesse est dans des paradis fiscaux.
Le Forum économique mondial (Davos) a identifié les disparités de revenus grandissantes comme un risque pour les progrès humains. Ah bon !...

Le journal Echos relate :
«  que le rapport de l’Oxfam impute notamment l’aggravation des inégalités à la déréglementation financière, aux systèmes fiscaux biaisés et à l'évasion fiscale. Depuis la fin des années 1970, 29 des 30 pays pour lesquels Oxfam dispose de données appliquent un taux marginal d'imposition plus faible pour les tranches les plus riches de la société, ce qui s'accompagne très souvent d'une hausse des revenus avant impôt pour le 1 % en haut de l’échelle. Elle dénonce également la confiscation des recettes issues du pétrole et de l'extraction minière, des ressources vitales qui échappent aux budgets nationaux. Selon les données de la Banque mondiale, les sommes détenues offshore s'élèveraient à 18,5 trillions de dollars contre 15,8 trillions pour le PIB des Etats-Unis. Les inégalités économiques extrêmes aggravent d'autres inégalités et ont des conséquences négatives sur l’économie et la réduction de la pauvreté tout en exacerbant les problèmes sociaux. D’un côté, les profits des entreprises, les salaires des dirigeants et les transactions boursières battent chaque jour de nouveaux records, et ne montrent aucun signe de ralentissement, tandis que de l’autre, le chômage et la précarité augmentent, souligne Sébastien Fourmy d’Oxfam France. Un rapport de l’Organisation Internationale du Travail également publié lundi chiffre à près de 202 millions le nombre de chômeurs indemnisés dans le monde en 2013. »

De très beaux jours pour les millionnaires.
De très mauvais jours pour les peuples.
LA CRISE : en fait un transfert d’argent de la classe exploitée vers la calasse exploiteuse.
Le reste n’est que bavardage.

Oxfam établit enfin un lien entre les inégalités économiques extrêmes et la confiscation du pouvoir politique par une riche élite qui ne gouverne que pour servir ses intérêts. Alors qu’on peut lire qu'une autre étude, réalisée par WealthInsight pour le magazine "Spear", prédit une explosion du nombre de millionnaires en 2014  leur population devrait bondir de près de 500.000, rien qu’aux Etats-Unis.

Le problème est qu’alors que l’avenir, le réchauffement climatique, par exemple, demande de nombreuses  recherches et investissements, les « riches » thésaurisent au lieu d’investir. Pour mémoire, la thésaurisation est un terme technique économique décrivant une accumulation de monnaie pour en tirer un profit, une spéculation  ou par absence de meilleur emploi, et non par principe d'économie ou d'investissement productif. Plus simplement, c'est le fait d'accumuler de l'argent.

Contre qui doit-on se battre ?
Je vous laisse juge !...

"Ceux qui se sont sagement limités à ce qui leur paraissait possible n'ont jamais avancé d'un seul pas."

A bientôt