samedi 24 septembre 2016

JO : il y a des dopés ? Non, des malades.



Les données de Chris Froome, de Wiggins et d'une trentaine d'athlètes détenues par l'Agence mondiale antidopage (AMA) ont été divulguées par un groupe russe d'espionnage cybernétique connu sous le nom de «Fancy Bears».
Froome, le triple vainqueur du Tour de France (2013, 2015, 2016) a affirmé : «J'ai ouvertement dévoilé mes autorisations à usage thérapeutique (AUT) aux médias et je n'ai aucun problème avec la divulgation de ces dernières qui ne confirme que mes propos»,  a confirmé que les données médicales volées à l'Agence mondiale antidopage étaient bien les siennes : «En neuf ans comme professionnel, j'ai eu deux autorisations à usage thérapeutique pour soigner un asthme important, la dernière fois en 2014.» Les documents publiés sur Chris Froome révèlent que le chef médical de l'Union cycliste internationale (UCI) Mario Zorzoli a approuvé l'utilisation de corticostéroïdes.
Bradley Wiggins lauréat du Tour de France 2012 et quintuple champion olympique a bénéficié d'injections d'un stéroïde interdit, le triamcinolone, pour traiter son asthme avant trois courses majeures (les Tour 2011 et 2012, et le Giro en 2013). Le cycliste britannique explique avoir bénéficié d'une AUT pour prendre un produit interdit. «L'injection de triamcinolone, citée dans les fuites de l'AMA, est un traitement intramusculaire pour l'asthme et est approuvé par les autorités du sport», est-il écrit dans le communiqué envoyé aux médias britanniques. Dans son autobiographie parue en 2012, Wiggins avait pourtant écrit observer une hygiène de vie «sans seringue». «Les commentaires de Brad sur les seringues faisaient référence à l'usage illégal et passé d'injections intraveineuses de substances visant à améliorer la performance», précise le communiqué.

Bonnes gens pleurez sur l’ignominie de ces « sans cœurs » qui dénoncent de grands malades.
En fait les moments de sports extraordinaires, sont réservés à des malades.
Le vélo semble destiné aux asthmatiques.

A bientôt.