Les données de Chris Froome, de Wiggins et d'une trentaine
d'athlètes détenues par l'Agence mondiale antidopage (AMA) ont été divulguées
par un groupe russe d'espionnage cybernétique connu sous le nom de «Fancy
Bears».
Froome, le triple vainqueur du Tour de France (2013, 2015,
2016) a affirmé : «J'ai ouvertement dévoilé mes autorisations à usage
thérapeutique (AUT) aux médias et je n'ai aucun problème avec la divulgation de
ces dernières qui ne confirme que mes propos», a confirmé que les données médicales volées à
l'Agence mondiale antidopage étaient bien les siennes : «En neuf ans
comme professionnel, j'ai eu deux autorisations à usage thérapeutique pour
soigner un asthme important, la dernière fois en 2014.» Les documents
publiés sur Chris Froome révèlent que le chef médical de l'Union cycliste
internationale (UCI) Mario Zorzoli a approuvé l'utilisation de corticostéroïdes.
Bradley Wiggins lauréat du Tour de France 2012 et quintuple
champion olympique a bénéficié d'injections d'un stéroïde interdit, le
triamcinolone, pour traiter son asthme avant trois courses majeures (les Tour
2011 et 2012, et le Giro en 2013). Le cycliste britannique explique avoir
bénéficié d'une AUT pour prendre un produit interdit. «L'injection de
triamcinolone, citée dans les fuites de l'AMA, est un traitement
intramusculaire pour l'asthme et est approuvé par les autorités du sport»,
est-il écrit dans le communiqué envoyé aux médias britanniques. Dans son
autobiographie parue en 2012, Wiggins avait pourtant écrit observer une hygiène
de vie «sans seringue». «Les commentaires de Brad sur les
seringues faisaient référence à l'usage illégal et passé d'injections
intraveineuses de substances visant à améliorer la performance», précise
le communiqué.
Bonnes gens pleurez sur l’ignominie de ces « sans cœurs »
qui dénoncent de grands malades.
En fait les moments de sports extraordinaires, sont réservés
à des malades.
Le vélo semble destiné aux asthmatiques.
A bientôt.