dimanche 15 juin 2014

L’objectif de la Réforme territoriale départementale : une « escroquerie ».



Les médias nous assurent « la fin des départements : les Français sont pour. »
Cherchant l'étalage culturel, un éditorialiste du Journal du dimanche titre début mai : « Effacer Napoléon », prouvant ainsi que les attaques contre l'instruction n'épargnent pas la presse, déjà truffée de fautes d’orthographes, et de narrations sans rapport. Car c'est exactement le contraire.
Le premier Bonaparte inventa les préfets, alors que la Révolution avait confié à des élus les pouvoirs départementaux. Son neveu, Napoléon III, canaille politique entourée de crapules, fit de la France un Etat policier, ou les préfets tout-puissants nommaient les maires, et surveillaient tout. « Le vautour avait remplacé l'aigle : il ne descend pas de Napoléon, disait Hugo, il en tombe ».
Voilà le modèle de notre gouvernement, lorsqu'il pense remplacer, dans les départements,  le suffrage universel, rétabli après l'empire, par la seule autorité des préfets. Si certains, lassés de « l’inefficacité » de la classe politique peuvent penser que les économies réalisées par la diminution du nombre d’élus du peuple seront un premier pas pour résoudre nos problèmes, ils s’égarent dans un « poujadisme » restrictif. On ne retrouve pas de la démocratie en éliminant la représentation populaire. On en perd. Quant aux économies elles sont factices et faibles, l’objectif des gouvernants n’est pas quelques millions d’euros. La question est : où passe le budget des départements ?

Déjà regardons de plus près à quoi sont affectés les budgets départementaux ? Il suffit de consulter les compétences du Conseil Général.
“Le Conseil général règle par ses délibérations les affaires du département” (loi de décentralisation du 2 mars 1982).
Il est chargé d’aménager, développer, animer et administrer le territoire. Depuis 1982, avec les étapes successives de la décentralisation, l'Etat lui a transféré de nombreuses compétences, obligatoires ou facultatives.
Les compétences d'attribution
Ce sont les missions obligatoires que le Conseil général se doit de mettre en œuvre, en application de loi.
Action sociale et solidarités
·       Missions de protection maternelle et infantile (PMI) et d’aide sociale à l’enfance (ASE),
·       gestion de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA),
·       versement de la prestation de compensation du handicap (PCH),
·       gestion du RSA,
·       du fonds de solidarité pour le logement (FSL),
·       du fonds d’aide aux jeunes (FAJ)...
Routes
·       Aménagement des 4000 km du réseau routier départemental et d'une partie des routes nationales.
·       Transports
·       Organisation et gestion du réseau de transport interurbain (les 43 lignes du réseau “Haute-Vienne en car”, les services “Taxicar” et “Handicar 87”),
·       Organisation et gestion des transports scolaires.
Collèges
·       Construction et entretien des bâtiments,
·       Dotation de fonctionnement, et rémunérations des agents TOS.
Tourisme
·       Développement du plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR),
·       Participation au développement d’infrastructures touristiques,
·       Promotion des richesses du patrimoine naturel et culturel local...
Service d’incendie et de secours (Sdis)
Culture
Archives départementales, Lecture publique (bibliothèque départementale de prêt),
Schéma des enseignements artistiques.
Environnement
Appui technique aux communes pour l’exploitation des stations d'épuration et des réseaux de distribution d’eau potable,
Plan départemental d’élimination des déchets ménagers.

Je ne vous développerais pas les actions volontaristes du Département. Ce sont des compétences facultatives qui font l'objet d'interventions choisies par l'Assemblée départementale. Elles sont toutefois aussi importantes.

Je ferais remarquer simplement, qu’à votre avis, lorsqu'un régime s'assigne l'objectif d'économiser 12 à 25 milliards d'euros dans des budgets départementaux (selon Vallini, ministre du charcutage territorial) chargés de l’aide aux pauvres, de la protection de l’enfance, des handicapés, des collèges, des routes, et des agents territoriaux, il ne va pas les trouver dans la seule suppression du suffrage populaire, remplacé par des préfets obéissants, révocables à sa discrétion, sans budget, mais qu’on ne prévoit pas de supprimer. 

Expliquez et les citoyens comprennent vite l'escroquerie, toujours dirigée contre ceux qui en ont besoin.

A bientôt.

Les journaux racontent n’importe quoi !...



Ce n’est pas moi qui dis cela, c’est un site d’information espagnol spécialisé dans l’information scientifique. Lancé en juin 2012 par des journalistes du service Science du quotidien espagnol Público lorsque ce dernier a renoncé à sa version imprimée, “Matière” est un site spécialisé dans les sciences, l’environnement, la santé et la technologie. Issue de diverses rédactions comme celles d’El País, El Mundo, ABC ou de l’agence EFE, l’équipe compte une dizaine de personnes. Enquêtes, interviews et articles d’opinion constituent le cœur du projet, venu combler un vide dans la presse espagnole. Le site s’est récemment associé au prestigieux site anglophone Matter.
« En irait-il de l’information comme de l’alimentation ? Nous avons beau savoir que les bettes à la vapeur sont meilleures pour la santé que les hamburgers de McDonald’s, le macdo l’emporte souvent sur les légumes dans l’ordre de nos goûts. En matière d’information, bien souvent, le sujet le plus important perd la bataille de l’audience contre les ragots ou les anecdotes à connotation sexuelle – voire simplement contre quelques photos de chatons. » s’étonne Daniel Mediavilla sur ce site (13 mars2014). « La même tendance serait à l’œuvre derrière un phénomène observé par des chercheurs des National Institutes of Health (NIH, agences gouvernementales américaines en charge de la recherche médicale et biomédicale), dans un article publié par la revue spécialisée Plos One : dans leur traitement de la recherche médicale, les médias ont tendance à privilégier les études scientifiques les moins fiables. »

Un exemple :
« Pour observer ce qu’il se passe dans le processus de transmission de ces recherches depuis les revues spécialisées vers les médias grand public, les auteurs du rapport se sont d’abord penchés sur deux articles semblables et publiés au cours de la même période. Le premier faisait état d’une étude d’observation (où les chercheurs recueillent sans intervention des informations sur une population donnée pour répondre à une question précise et principale) qui établissait un lien entre la prise de statines, classe de médicaments utilisée dans la réduction du cholestérol, et la mortalité par cancer. Sur cette information, CBS News titrait “Les patients qui prennent des statines ont moins de risques de mourir d’un cancer”, tandis que le Los Angeles Times intitulait son article “Les statines susceptibles de réduire le risque de mort par cancer.” Pour les chercheurs, ces deux titres sont sujets à caution, dans la mesure où ils peuvent conduire le lecteur à tirer des conclusions excessives par rapport à la pertinence des résultats d’une étude d’observation. Ce type d’études peut en effet établir une corrélation entre deux phénomènes, comme la prise de statines et des probabilités moindres d’être atteint d’un cancer, mais pas un lien de cause à effet.

La manière de présenter des résultats, quand on ne fait aucun cas de la rigueur scientifique, induit (je dirais même sciemment) en erreur un lecteur non averti ou même distrait. On fabrique ainsi des « rumeurs ».
De la même façon, une étude d’observation pourrait distinguer un lien entre deux heures quotidiennes ou plus de télévision et l’augmentation des risques cardiovasculaires. Ce qui ne voudrait pas dire qu’on peut conclure, comme le font une majorité de médias, qu’il y ait dans le poste de télévision quelque mécanisme néfaste pour le cœur, mais une sédentarité excessive, liée, notamment, à un trop grand nombre d’heures passées devant la télé, peut effectivement causer des problèmes cardiovasculaires. La relation de cause à effet ne peut être établie que par un essai clinique comparatif randomisé, conçu afin d’éliminer les biais pouvant conduire à des conclusions erronées. (Il s’agit d’études expérimentales de références en recherche clinique où les participants sont répartis de façon aléatoire entre un groupe expérimental et un groupe témoin.)

Autre exemple :
« Une équipe conduite par Vinay Prasad, du service d’oncologie médicale des NIH, a comparé l’écho reçu par cette étude d’observation ayant décelé un lien entre prise de statines et risque de cancer avec ceux d’une autre étude, comparative et randomisée cette fois, qui constatait une baisse de la mortalité des femmes atteintes d’un certain type de cancer du sein quand elles reçoivent un traitement médicamenteux au T-DM1. Si ces dernières recherches ont elles aussi été médiatisées, elles n’ont fait l’objet que de 77 reprises par les médias, contre 311 pour celles sur les statines.
Pour évaluer la récurrence de ce type de traitement de l’information, les chercheurs se sont penchés sur 75 articles parus à propos de recherches médicales dans cinq grands journaux comme The New York Times et le Washington Post, qu’ils ont comparés à 75 travaux publiés dans cinq revues scientifiques prestigieuses. Ils ont découvert que les journaux accordaient une place plus limitée aux essais randomisés, cantonnés à 17 % dans la presse grand public contre 35 % dans les revues spécialisées. Les études d’observation, elles, représentaient à l’inverse 75 % des articles publiés dans les journaux généralistes, contre 47 % dans les revues scientifiques. »
Le NIH en conclue : « moins une recherche scientifique est fiable, plus elle a de chances d’être reprise par un grand quotidien. »

Il en va ainsi des médias. La recherche du « buzz » est plus importante que l’information.
Pour les dernières élections européennes on a entendu les mots de « séisme », « tsunami » à propos du score du Front National. En fait le tsunami c’est le score des non votants, mais les lunettes des médias sont dotées d’un réglage qui trompe leur acuité visuelle. D’abord je me répète, on compare en pourcentage, donc on ne peut tenir compte du résultat que si les bases de calculs sont comparables ce qui n’est pas le cas. La seule comparaison mathématique de base valide est le score en voix. Il y a 44,8 millions d’inscrits sur les listes électorales, 60% (abstentions, votes nuls et blancs) donc 27 millions d’électeurs n’ont pas manifesté un intérêt particulier pour ce scrutin. Pour différentes raisons peut-être mais justement c’est la voix de la majorité donc il faut en tenir compte. Le véritable « tsunami » est là ! C’est un rejet massif du gouvernement et de l’Union Européenne. Rejet profond et massif qui s’est exprimé dans toute l’Europe, 57%  (pourcentage explicite et comparable puisque basé sur l’ensemble des corps électoraux) des Européens se sont abstenus. Pour le « séisme », le FN est crédité de 4,7 millions de voix, que l’on peut comparer aux élections où tout le corps électoral est concerné (comme dans cette dernière élection) 6,4 millions de voix réalisées à l’élection présidentielle de 2012 par Marine Le Pen, ou aux 4,8 millions de Jean-Marie Le Pen à l’élection présidentielle de 2002. Les législatives de 2012 ne peuvent être prises comme comparatif car le parti ne se présentait pas dans toutes les circonscriptions mais déjà il avait 3,5 millions d’électeurs. La réalité c’est que les français persistent dans le vote négatif à Maatstricht, contre toutes les pressions.

La liberté de la presse ne s’use que si l’on s’en sert, écrivait le Canard Enchainé, il y a bien longtemps, mais l’indépendance de la presse est bien plus importante encore, et il y a aussi longtemps qu’elle a disparue du paysage officiel.

PS (pour éviter un erreur post scriptum) :
FranceTV info a collationné les résultats de cinquante villes battant les records du rejet de Hollande, entre 2012 et 2014. Lisons donc les « triomphes » du FN.
Roubaix passe de 30 % à 75 % d'abstentions; Hollande perd 11 000 de ses 12 900 voix. Le FN, ne perd que 2 000 de ses 4 800 voix c’est donc un … « triomphe » !
A Behren-lès-Forbach (Moselle), il ne reste que 17 % de votants le 25 mai dernier ! Dans ce mouchoir de poche, où Martin (CFDT-PS) ne glane que 104 voix sur les 1 488 de Hollande, Philippot du FN,  avec moins de la moitié des voix Le Pen 2012, « triomphe » à 40 %.
Record à Stains (SeineSaint-Denis) : perdant « seulement » 800 voix, contre 4 432 perdues par Hollande (ramoné à 293 voix !) le FN … « triomphe ».
Où sont-ils, ô savants analystes bourgeois, vos transferts de suffrages ouvriers au FN ? Il y a toujours eu une minorité d’ouvriers qui ont voté extrême droite, on peut toujours en faire des « triomphes »…

La classe exploitée a besoin de dirigeants et de combattants indépendants, pas d’une représentation politique rémunérée puisqu’ils font … un métier. Il faut en finir avec cette République et cette Europe. Pour une Assemblée Constituante et une Europe des peuples.

A bientôt.

Les bonnes nouvelles des marchés.



Le résultat des Européennes : pas une surprise pour les marchés financiers.

Pas de panique sur les marchés financiers au lendemain des élections européennes. Les bourses sont au mieux. Les investisseurs n’ont pas d’inquiétude pour l’avenir, et l’indice CAC 40 s’offre un nouveau « plus haut » de 2014, des sommets qu’on n’attendait soi disant plus. Satisfaction d’autant plus grande qu’un « bouc émissaire » est à l’Elysée. 

Guillaume de Calignon dans les Echos du 30/05 nous annonce même que :
« Le PIB a retrouvé son niveau d’avant-crise deux ans plus tôt qu’annoncé. »
Que du bonheur !
Le journal nous explique : « Grâce un changement de mode de calcul, le PIB a renoué fin 2011 et non fin 2013 avec son niveau d’avant-crise. La croissance avait été sous-estimée de 1% sur cinq ans.
La crise a été moins forte en France que ce que l’on pensait. C’est l’Insee qui le dit. Pas en raison d’un recul inespéré du chômage, d’un rebond inattendu du pouvoir d’achat ou d’un envol de la production industrielle. Mais simplement parce que le PIB a augmenté plus vite depuis 2008. Alors que l’Insee estimait jusqu’à présent que l’Hexagone avait retrouvé son niveau de richesse produite d’avant-crise au quatrième trimestre 2013, il l’a en fait dépassé dès le troisième trimestre de 2011. Deux ans de crise en moins ! »
Croyez-vous çà ! Un effet d’optique, non, un changement statistique !
Evidemment, personne ne s’en est aperçu puisqu’il s’agit d’un changement statistique. Les dépenses de R&D (Recherches et développements) ne sont plus considérées comme des consommations intermédiaires mais comme des investissements.
« A ce titre, elles viennent donc grossir le PIB. Elles ont représenté 41 milliards d’euros en 2010, soit 2,1% de la richesse nationale. Ce changement n’aurait pas dû avoir d’impact sur le taux de croissance mais seulement sur la richesse. Mais les économistes de l’Insee ont eu la surprise de découvrir que ce n’était pas le cas. La croissance du PIB a été sous-estimée d’environ 1% sur les cinq dernières années. »
«Les dépenses de R&D croissent en moyenne plus vite que le PIB et sont relativement inertes en cas de baisse de l’activité», explique Laurent Clavel, économiste à l’Insee. « Les entreprises ont tendance à licencier les salariés dont l’activité est directement liée à la production lorsque la demande baisse brutalement et à garder les chercheurs. D’abord parce que ces derniers travaillent à un horizon long, de trois à cinq ans. Ensuite parce que les crises sont aussi souvent des moments d’accélération de la mutation d’un secteur ou d’un produit», décrypte-t-il. Ainsi, les dépenses de R & D ont grimpé plus vite que le PIB depuis 2008 dans l’Hexagone.
« Ce changement statistique ne change toutefois pas l’histoire économique de la France au XXIe siècle : la révision à la hausse de la croissance depuis 2008 est somme toute relativement faible puisqu’elle n’est que de 1% étalé sur cinq ans ». «Il ne faut pas sur interpréter ce chiffre», estime Laurent Clavel.
« En revanche, le fait que la crise a été «raccourcie» par rapport aux précédentes estimations, alors que les Français n’en ont pas moins supporté les difficultés, vient rappeler la fragilité des statistiques, dépendant de conventions, et surtout, leur caractère partiel et partial. C’est l’effet réverbère. Dans la nuit, il est possible de distinguer les bâtiments d’une ville alors que, sous un réverbère, l’homme voit très bien mais est incapable de voir les bâtiments, plongés dans la pénombre.L’indicateur est un réverbère. Il éclaire une problématique, mais n’explique pas la totalité des problèmes», conclut Laurent Clavel.

Ne croyez pas que ceci change un iota à la politique d’austérité pour le peuple français. Les lois ne sont pas immuables, particulièrement les règles comptables. Vous verrez que quand vos salaires seront au niveau espéré par le patronat et votre protection sociale amputée on vous dira que la dette était correcte, et que celle-ci est bien un élément constitutif du système capitaliste !
Actuellement en France, la loi organique relative aux lois de finances (abrégée en LOLF) n°2001-692 du 1er août 2001 est le texte déterminant le cadre juridique des lois de finances. Mais tout ceci peut changer au gré des événements, les règles même obligatoires sont modifiables.
Mieux !
Les activités illégales devraient être prise en compte dans le PIB, selon la Commission européenne. Mais l’Insee s’y refuse pour l’instant.
« Faut-il intégrer le trafic de drogue, la prostitution et les autres activités illégales dans le calcul du PIB  ? La question peut paraître incongrue. Elle est pourtant légitime, au moins d’un point de vue européen. L’an dernier, Eurostat, l’institut statistique communautaire, a demandé, en effet, aux Etats membres de l’Union européenne de tenir compte des activités illicites qui créent de la richesse dans leurs statistiques », explique Guillaume de Calignon toujours dans les Echos.
Les Pays-Bas comptabilisent par exemple déjà le trafic de drogue et la prostitution. Le commerce de cannabis étant permis dans ce pays, l’institut national de statistiques néerlandais a une bonne connaissance de cette activité. La consommation des autres drogues interdites comme l’héroïne, la cocaïne ou l’ecstasy, est, elle, désormais prise en compte, comme le demande Bruxelles. Elle est estimée en multipliant le nombre d’utilisateurs dans le pays par les doses annuelles nécessaires à un consommateur et le cours de la drogue en question dans les grandes villes. Quant à la prostitution, elle est légale et donc, les prostitués déclarent leur rémunération au fisc
L’Italie s’apprête à prendre en compte ces activités illicites, qui pourraient gonfler le PIB du pays de plus de 10 %. De quoi justifier une contribution plus élevée au budget européen, mais le pays dirigé par Matteo Renzi y verrait aussi un avantage  : un tel changement permettra à l’Italie, très endetté, de réduire le ratio de dette nette sur PIB, suivi à la loupe par Bruxelles.

Comme quoi les « experocrates » officiels qui nous serinent quotidiennement leur appréciation de la situation devraient parfois se documenter au lieu de mijoter dans leurs discours d’agents publicitaires du capital financier. Les règles de comptabilité, même nationale, sont fluctuantes au gré des évènements.

Je termine cet article le 5 juin après un nouveau « plus haut » depuis six ans pour le CAC 40, alors que Francfort culmine à plus de 10 000 points ! Tout va très bien … pour les financiers ! Pour vous pain sec et eau ! Et toujours baisse des salaires (en particulier par la baisse des cotisations patronales) et des budgets sociaux.

A bientôt