samedi 27 juillet 2013

L’appartenance à l’UE c’est un gouvernement des riches pour les riches

 Les 500 premières fortunes de France se sont enrichies de 25% en un an

Le journal Les Echos du 10 juillet dernier rapporte :
« Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et ont même vu leur richesse globale augmenter de près d’un quart en un an, rapporte l’hebdomadaire Challenges à paraître jeudi. Son montant s’établit à 330 milliards d’euros. Il a quadruplé en une décennie et représente 16% du produit intérieur brut du pays. Il compte aussi pour 10% du patrimoine financier des Français, « soit un dixième de la richesse entre les mains d’un 100 millième de la population ». Ce groupe de 500 compte 55 milliardaires, 10 de plus que l’année dernière, précise l’hebdomadaire. »
Les dix premiers sont...
Les dix premiers du classement ont vu leur fortune croître de 30 milliards en douze mois, à 135 milliards (40% du total). En tête de liste, Bernard Arnault PDG de LVMH, affiche une fortune de 24,3 milliards d’euros, en hausse de 3,1 milliards. Il est suivi de l’héritière de l’Oréal, Liliane Bettencourt, avec une fortune de 23,2 milliards, qui a fait un bond de 7,9 milliards. Gérard Mulliez, du groupe de distribution Auchan, arrive non loin derrière avec 19 milliards (+ 1 milliard), suivi de Bertrand Puech (Hermès)dont la richesse s’est maintenue à 17,4 milliards.
Les suivants sont Serge Dassault, du groupe industriel Marcel Dassault (12,8 milliards d’euros), François Pinault (Kering, 11 milliards), Vincent Bolloré (Bolloré, 8 milliards), le « roi de la bière et du vin » Pierre Castel (7 milliards) , qui fait cette année son entrée dans le Top-10, Alain Wertheimer de Chanel (7 milliards), lui aussi nouveau membre du club des 10. Enfin le dernier du Top-10 est le fondateur de l’opérateur Free, Xavier Niel, entré dans le classement des 500 plus grandes fortunes de France en 2003 avec 80 millions d’euros et qui pèse actuellement plus de 70 fois plus (5,9 milliards).
Ce qui fait dire à un économiste de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) :
« La politique de la gauche n’appauvrit pas les riches et en une année leur fortune a augmenté de… 25 % ! »
Quelle lucidité ! Il y aurait de quoi rire ! Ledit gouvernement, en même temps qu’il enrichit les riches, continue sans faillir à appauvrir la population. L’un ne va pas sans l’autre, le gâteau n’est pas extensible. 
« Vous avez dit quoi ?  Justice sociale !..., c’est quoi ?  Une insulte ?.. ».

Et oui, comme dit le beauf de droite « il faut des riches pour nous nourrir ». Mais on n’en est pas là. On est dans une société où l’on appauvrit le pauvre au profit du riche. Jusqu’à quand ?...

Et en plus les sociétés ne paient pas les impôts !

Que représente l’impôt pour les stars du CAC 40 ?

Sujet souvent polémique, la fiscalité des grands groupes cotés recouvre des réalités très contrastées. Fonction pour l’essentiel du secteur et de la localisation géographique de l’activité, la facture fiscale payée par chaque membre de l’indice à l’échelle mondiale est aussi le reflet de la capacité de chacun à optimiser son montant.Le journal «Les Echos» dresse un panorama sur la base des données compilées en exclusivité par le cabinet Landwell & Associés (PwC). Et il remarque :          
« Quid des impôts en France ?
La lecture des comptes ­consolidés des entreprises françaises ne permet pas de savoir combien d’impôt est dû ou payé dans chaque pays. Par ailleurs, Bercy ne communique pas le détail des impôts collectés auprès de chaque société. Néanmoins, selon le rapport de Gilles Carrez publié en 2011, les groupes du CAC 40 ont été redevables d’un montant moyen par exercice et hors crédit d’impôt recherche de 3,5 milliards d’euros (soit 86 millions par groupe) pour les exercices clos en 2007, 2008 et 2009. Le rapport montre aussi que la moitié des stars de la cote ont acquitté un ­impôt dérisoire au regard du chiffre d’affaires généré. »

Malgré la crise, la richesse mondiale a augmenté de plus de cinq milliards entre 2007 et 2012.

 En 2012, le monde comptait 12 millions d’individus fortunés, c’est-à-dire des personnes qui disposaient d’au moins un million de dollars à investir. Par rapport à 2011, le nombre de millionnaires a ainsi augmenté de 9,2%, selon le rapport sur la richesse dans le monde, réalisé par les cabinets de conseil Cap Gemini et RBC Wealth Management.

Une richesse équivalente à 175 fois le budget européen



Chiffre vertigineux, la richesse globale de ces individus représentait 46.200 milliards de dollars en 2012, soit 35.000 milliards d’euros. A titre de comparaison, cela fait à peu près 175 fois le montant du budget européen pour 2013.
Les fortunes mondiales n’ont pas vraiment pâti de la crise. Entre 2007 et 2012, la richesse totale des individus fortunés a progressé de 5.500 milliards de dollars. D’après le rapport, cette somme devrait atteindre 55.800 milliards de dollars d’ici à 2015.
"Le salaire, les primes, la propriété d’entreprise et les investissements composaient plus des deux-tiers de la source de richesse des personnes interrogées", précise-t-il.

Pendant ce temps le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a annoncé jeudi 24 janvier une baisse de 8 % du nombre des morts sur les routes en 2012, ramené à son plus bas historique.
Le ministre a réaffirmé son objectif de "diviser par deux, d'ici à 2020, le nombre de morts sur les routes" appelant à "sans cesse poursuivre nos efforts". L'an passé, 3 645 personnes ont été tuées sur les routes, soit 318 vies épargnées par rapport à 2011, a déclaré le ministre, en présentant le bilan annuel des accidents de la route. C'est, a-t-il ajouté, "le plus bas niveau de tués" depuis 1948, année où ils ont commencé d'être officiellement comptabilisés
Je voudrai ramener ce grand objectif du ministre de l’intérieur a un parallèle avec une autre statistique passée en coup de vent sur nos grands journaux d’information. Le suicide. On en parle en Grèce, en Italie mais c’est normal ils ont des problèmes et nous « sommes à l’abri ». Pourtant l'enjeu est de taille. En 2010, en France, sur 10.000 cas de suicides, il y en a eu environ 3.000 chez les plus de 65 ans, alors que les personnes âgées ne représentent que 20% de la population totale. Et les plus de 85 ans seraient même quatre fois plus nombreux à se suicider que la moyenne de la population. Le suicide est même l'une des trois principales causes de décès des personnes âgées, après le cancer et les maladies cardiovasculaires, selon le ministère. "A l'inverse du suicide de l'adolescent, le suicide de la personne âgée provoque peu d'émoi médiatique. C'est un phénomène constamment sous-évalué et banalisé, voire tabou", a souligné Michèle Delaunay pour défendre son rapport.

Tout ceci fait partie d’un ensemble et je me pose la question :
« Dans quelle société vivons nous ? »

A bientôt.