dimanche 25 août 2013

Dernières nouvelles de ce jour !




En lisant la presse ce matin (française et européenne) certains titres me gratouillent les méninges.

Il y a cinquante Martin Luther King a eu un rêve.

On sait aujourd’hui, cinquante ans plus tard, que c’était bien un rêve.

Le PP offre au PSOE un pacte pour créer un délit de financement illégal.

Le PP espagnol englué plus haut que le cou dans une affaire de financement truqué, avec comptes en Suisse, estime se sortir de la fosse à purin en disant « on oublie cette petite erreur et on sera dur pour les prochains tricheurs ». Quelle grandeur politique ! Mais c’est l’apanage de tous les partis européens.

Fukushima : Tepco s’excuse d’avoir mal surveillé sa centrale accidenté.

Une nouvelle fuite d’eau contaminée a été constatée et Tepco, entreprise privée doit faire des bénéfices pour la satisfaction de ses actionnaires, après avoir construit sur un site sensible aux tremblements de terre, avoir réduit les services de sécurité, avoir abouti à un « gros problème » sur sa centrale, avoir menti sur les dégâts réels, s’excuse de mal surveiller ses « ruines » et de ne pas avoir vu une nouvelle fuite d’eau ! Les privatisations des services publics c’est pas un rêve comme Luther King, c’est un cauchemar, et pas qu’au Japon. Rappelez-vous (je sais c’est vieux ça a bien un mois) les trains rapides en Espagne, au XXIème siècle ils ont supprimé les détecteurs de sécurité (trop cher) laissant la place à un seul homme pour conduire. Bientôt dans les avions un pilotage automatique sans doublage de sécurité (Ryanair doit bien y penser…).

Vas-y Manuel !

C’est la « une » de … Minute ! Avec photo de Manuel Valls ! Minute qui soutient Manu ! Le PS a décidément toute les tendances, comme à l’UMP. Bientôt un gouvernement d’union nationale (très mode) Le Pen – Copé – Valls !

Comment gagner de l’argent sans travailler.

Je sais vous avez compris avec les aides sociales. Et bien non ! Les Echos quand il parle d’argent ne parle pas de impécuniosité, mais de la bourse, d’obligations, de spéculation même. Et il est vrai qu’il y a des opportunités. Et que même si on supprimait ces ridicules « aides sociales », on pourrait se faire un petit supplément pour laisser parfois un pourboire.
Tiens tant qu’on parle des Echos, on peut aussi se féliciter de

Le marché du travail en Europe de plus en plus flexible.

Dans lequel on peut lire :
« …les pays de l’Union européenne multiplient les réformes allant vers un assouplissement de leur marché du travail… 
Le contrat de travail « zéro heure » plébiscité par les employeurs britanniques.
Le débat fait rage outre-Manche depuis que le Chartered Institute of Personnel and Development a calculé que 1 million de personnes, soit quatre fois plus que les données officielles, étaient soumises à ce régime qui permet aux entreprises de recruter des salariés pour le nombre d'heures dont elles ont besoin, sans autres obligations. Deux autres statistiques sont venues nourrir le débat. Plus d'un quart d'un échantillon de 600 employeurs interrogés par le Recruitment and Employment Confederation, le lobby de l'industrie du recrutement, ont recours aux zéro heure. L'association Resolution Foundation a, de son côté, calculé que le salaire horaire moyen en zéro heure était de 40 % inférieur à celui constaté pour un emploi traditionnel. Les salariés concernés, dans le secteur de la restauration (presque tous les employés de McDonald's) et l'hôtellerie et dans une moindre mesure dans la distribution, font face à une instabilité de leurs revenus et de leur emploi du temps. D'autant que beaucoup doivent s'engager à être disponibles à tout moment, contrairement aux free-lance que l'on rencontre dans certaines professions, comme le journalisme…..

Le succès des «mini-jobs» en Allemagne.

7,8 millions de travailleurs, soit 15 % à 20 % de la population active, ont un «mini-job» en Allemagne. Introduits dès la fin des années 1970, ces emplois à temps partiel, rémunérés 450 euros par mois au maximum, ont été renforcés par les réformes Schröder…

Le licenciement facilité en Espagne…

Un SMIC jeune et un recul des conventions collectives en Grèce… »


Que des bonnes nouvelles !
Mais ça dépend pour qui.
Exercice facile d’école primaire : « Je vous propose de réfléchir à comment vous pouvez vivre avec 450 euros par mois aujourd’hui en Allemagne, le pays miracle de l’UE ».

Aujourd’hui, je fais un rêve : vous allez prendre conscience que la « crise » est une aubaine pour certains, mais pas pour vous !

Tiens un dernier titre (pour la route...)

Birgitta Jonsdottir, député islandaise : "Le capitalisme ne peut pas changer, il faut le détruire"

A bientôt.